Dialogues

Metro, un soir, Paris 2018, extrait

Déhanchement subtil au rythme électronique,
Porté par la transe, je bondis électrique.
Plonge.
Dans ce métro, un laisser-aller, emporté,
Sens alors croisent
Homme en soutane
Femme allongée….

Sans titre, 2017

Avec moi seul, je fais un jeu,
Dans un reflet mince déformé
Par une poignée de cuivre coudée.

Alcool 2002, extrait

…..
Accoudé, le monde devient mille,
Les reflets des glaces et du verre,
Irisation, lumières teintées.
Ailleurs, concentrés dans la bulle
Qui se glisse souple vers l’atmosphère
D’un être qui veut les oublier.

……

Lune Rousse 1999, extrait

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Le ciel fébrile s’agite, des éclairs de chaleur,
Voilà l’attendue, la lune ….et ses belles rondeurs.

Inde - 1998, extrait

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Le temps s’arrête pour l’homme âgé,
Replié sur sa terre, il est.
Son corps fin, savamment drapé
Le fait roi des mages ou prophète.
Un turban jaune égaille sa tête.

Assis là il est reposé,
Sent la vie qui coule sur ses traits,
Ses yeux très doux se sont fermés.
Alors peut-être il se projette
Dans le jardin des âmes en fête.
….

Femme, 1996, extrait

….
Surprise par ce furtif
Baiser qui ce matin volé
Eclaire de sa fraicheur
Les aurores de son visage.


Et sa main claire ébouriffe
Sa jeune chevelure foncée
Qui toute saupoudrée de douceur
Dessine sur son drap un rivage.
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Le papillon, 1996, extrait

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Sur ses ailes on découvrait deux beaux cercles noirs symétriques,
Comme des yeux ouverts pour scruter le monde et percer la nuit.
Et le battement de ses ailes comme des mouvement de cils ne laissaient ses yeux que s’imprégner de la rapide alternance.
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Guadeloupe, décembre 2019, Extrait

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Et on glisse dans la pénombre sous la moustiquaire, 
L’autre très vite enjambé comme un coléoptère.
Partout autour, les voix de milliers de grillons,
Et loin derrière la mer qui ronfle comme un bourdon.
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Aux fleurs la tête en bas, 1999, Extrait

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Anthuriums, œillets, roses et hyacinthes,
Narcissiques vitalités, œuvres pétulantes, couleurs
Allez disséminer votre ambroisie aérienne dans la narine extasiée.
La plume voluptueuse déplaçant un chagrin microscopique,
Celui de ces êtres de pétales expirant jusqu’à leur dernière sève odorante.
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